Le management de transition s'achète désormais comme du conseil, et tant mieux !
- Irisée

- il y a 22 heures
- 2 min de lecture
Incertitudes économiques et politiques, inflation, investissements ralentis… Vous connaissez le contexte. Ce qui nous intéresse ici, c'est son impact sur le management de transition.
Entre cycles budgétaires courts et arbitrages serrés, les directions financières verrouillent les budgets, même pour des besoins critiques. Les opérationnels doivent s'adapter. Concrètement, pour traiter un problème, ils sollicitent désormais les managers de transition en amont, pour obtenir des recommandations et idées, comme ils le feraient avec un cabinet de conseil.
Même sans certitude budgétaire, ils veulent confronter leur situation à un regard d’expert, obtenir des diagnostics, des pistes, voire une feuille de route. Quitte à suspendre ensuite le projet pour gérer une autre urgence.
⏪ Il y a 2 ans, on validait le budget puis on cherchait le Manager de transition parfait.
⏩ Aujourd’hui le processus est inversé : les opérationnels sollicitent toujours les cabinets pour trouver en 48h un profil capable de résoudre un problème urgent… puis ils essaient de convaincre leur direction de débloquer les moyens.
Ce rythme “diagnostic → recommandation → arbitrage → mise en oeuvre éventuelle” (inspiré du conseil en stratégie et en management) rallonge les cycles de décision et crée de la frustration.
Autre effet : davantage de missions courtes, de quelques semaines à 3 mois. Comme si les entreprises voulaient tester avant de s’engager.
Chez Irisée, nous sommes persuadés que cette évolution est positive : elle marque une nouvelle étape pour le management de transition, désormais perçu non plus uniquement comme un “pompier résolveur de crise”, mais aussi comme un apporteur d’idées légitime et crédible, un partenaire stratégique et opérationnel.
Cela implique aussi que les managers sachent se positionner plus tôt, comme experts et business partners.
Mais un point ne change pas : la réactivité attendue. Les cabinets de management de transition doivent continuer à fournir des profils en 48H. Les entreprises veulent pouvoir comparer, tester, arbitrer mais avec la même rapidité et la même finesse d’adéquation que pour une urgence.
Pour les cabinets, cela veut dire :
continuer à sourcer et à présenter les profils en 48h
être encore plus force de proposition, même sans garantie de mission
aider à cadrer le besoin et défendre la mission jusqu’au COMEX
accompagner les managers dans ce nouveau mode de fonctionnement (missions éclairs, démarrage décalé, visibilité incertaine)
accepter plus de missions courtes de quelques semaines, avec d’éventuelles extensions
❗ DG, DRH, directeurs de BU : ne réservez pas le management de transition aux seules urgences. Utilisez-le aussi pour l’anticipation et la transformation : ce n'est pas un coût supplémentaire mais une valeur ajoutée réelle.






Commentaires